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RESUME
Au début du XXème siècle, Plougastel, petite commune du Finistère, prospère grâce à l'essor des plantations de fraises transmises de père en fils depuis des générations. Mais pour les Le Gall, à la tête de la plus grande exploitation de la région, l'avenir est une histoire de femmes.
Depuis le décès du petit frère, l'espoir du clan repose sur un mariage.
Blance l'aînée, sait que ce ne sera pas le sien : son destin est ailleurs, au Canada, ce nouvel El Dorado où tout est promis à ceux qui respectent la terre et n'ont pas peur d'affronter la rudesse du climat...
MON AVIS
Bof. J'ai été déçue. Ce qui aurait pu être une formidable épopée sur la découverte des grandes étendues canadiennes, l'installation et l'apprentissage de la vie dans ces contrées hostiles n'est finalement rien de tout cela.
Le livre débute en présentant la famille Le Gall vivant tous sous le même toit. La grand mère, la mère Justine, le père Jean-Marie, les filles Blanche et Eugénie. On devine qu'il y a eu un drame autour de la mort du petit frère, d'où Blanche est revenue infirme (pied écrasé sous un rocher).
Tout tourne autour des plantations de fraises et de la vie rustique des paysans de l'époque.
Puis Blanche décide de suivre son oncle à la découverte du Canada où sont envoyés des français afin de cultiver les terres. Cette partie là m'intéressait beaucoup mais elle n'a était que survolée à mon goût...
La traversée dans la cale du bâteau, l'arrivée sur cette terre inconnue, la découverte du climat, des grands espaces. La construction de cabanes et l'installation, le défrichage des terrains caillouteux pour pouvoir y planter des légumes. Tout ça n'est qu'évoqué mais rien dans le détail. C'est vraiment dommage !
EXTRAIT
Les jours se succédèrent, on finit de planter les nouvelles fraiseraies, de sarcler les planches de celles qui étaient déjà établies ; il plut, le soleil revient ; Eugénie riait de tout et de rien, Blanche avait parfois mal, serrait les dents, et rêvait de plus en plus souvent, le jour comme la nuit. Elle ne pensait plus qu'à cela, partir. Peu de jeunes filles quittaient Plougastel et le plus souvent pour épouser un garçon d'une autre commune. Les seules à s'en aller avec les honneurs rejoignaient les couvents ou les congrégations religieuses de la région. Aucune n'envisageait de traverser l'Océan.
MA NOTE
4 / 10